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VOIR AU LOIN
Un manifeste à ma mesure.

 

Juin 2024. Dans une société en mouvement, où les repères vacillent, une profonde inquiétude s'est installée en moi, nourrie par des incertitudes et tensions croissantes. Je me suis alors interrogée sur mon utilité, en tant que photographe, en tant que portraitiste. Que pouvais-je apporter, avec qui je suis, les outils que j'ai, et le langage que je parle ? Sans me forcer à agir par culpabilité, ni par souci de désirabilité sociale, je me suis questionnée sur le choix de vie que j'avais fait ou qui s'était imposé à moi. Comment, avec mon travail, pouvais-je défendre le respect de nos différences, la considération de chacun, chacune d’entre nous, quels que soient ses choix d'identité, d'amour, ses capacités ou ses handicaps ? Comment rester fidèle à l'idée de liberté d'être ? Comment préserver son intégrité ? Comment nous rassembler ?
J’habite un village de 1300 habitants que j’ai choisi et que j’aime. Je ne suis pas venue ici pour devenir riche ou célèbre, ni par crainte de la pollution, ni pour favoriser les études de mon fils, ni par amour de la nature et des balades en forêt, mais pour aimer ma vie, par besoin de cohérence, pour m’éloigner de ce qui me déviait de l'essentiel.
Plus instinctivement qu’intellectuellement.

Août 2024. Le début d’un manifeste à ma mesure et une invitation lancée à toutes et tous à poser pour moi dans une intimité singulière, face à la personne ou à l’objet symbolique de leur choix. La mémoire d’une ville, ses habitants et ses visiteurs, un temps donné.

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